Peut être fous
Peut être fous
Peut être fous
2013 - En cours
2013 - En cours
2013 - En cours
















































































































Peut-être fous est le titre d’une photographie un mot aperçu sur un mur, capté au détour d’une rue.
Il est devenu, au fil du temps, le nom de cette série.
Cela fait plus de dix ans que je photographie les rues de Paris.
Chaque semaine, je sors, je marche, je traverse les mêmes quartiers, les mêmes scènes familières.
J’attends qu’un geste, un visage, un détail inattendu vienne décaler la réalité.
Je ne saurais vraiment dire ce que je cherche, ni pourquoi je m’acharne. Ce n’est pas la performance,
ni le résultat, qui me motivent. Peut-être simplement ce besoin de faire. D’exister à travers cette pratique.
Avec le temps, j’ai cessé de partager mes images. Mais je continue. Par habitude. Par instinct.
Pour ne pas avoir à me demander pourquoi.
J’avance seul, guidé par ce qui sort du cadre : l’accident, l’absurde, le presque rien.
Ce qui m’attire, ce sont les signes discrets d’un monde légèrement déplacé où les gens,
comme la ville elle-même, laissent entrevoir une part de folie douce.
Peut-être que cette obstination est déraisonnable. Peut-être qu’il n’y a rien à trouver,
peut-être que je suis fou.
Peut-être fous est le titre d’une photographie un mot aperçu sur un mur, capté au détour d’une rue. Il est devenu, au fil du temps, le nom de cette série.
Cela fait plus de dix ans que je photographie les rues de Paris.
Chaque semaine, je sors, je marche, je traverse les mêmes quartiers, les mêmes scènes familières. J’attends qu’un geste, un visage, un détail inattendu vienne décaler la réalité.
Je ne saurais vraiment dire ce que je cherche, ni pourquoi je m’acharne. Ce n’est pas la performance, ni le résultat, qui me motivent. Peut-être simplement ce besoin de faire. D’exister à travers cette pratique.
Avec le temps, j’ai cessé de partager mes images. Mais je continue. Par habitude. Par instinct. Pour ne pas avoir à me demander pourquoi.
J’avance seul, guidé par ce qui sort du cadre : l’accident, l’absurde, le presque rien.
Ce qui m’attire, ce sont les signes discrets d’un monde légèrement déplacé où les gens, comme la ville elle-même, laissent entrevoir une part de folie douce.
Peut-être que cette obstination est déraisonnable. Peut-être qu’il n’y a rien à trouver, peut-être que je suis fou.
Peut-être fou est le titre d’une photographie un mot aperçu sur un mur, capté au détour d’une rue. Il est devenu, au fil du temps, le nom de cette série.
Cela fait plus de dix ans que je photographie les rues de Paris.
Chaque semaine, je sors, je marche, je traverse les mêmes quartiers, les mêmes scènes familières. J’attends qu’un geste, un visage, un détail inattendu vienne décaler la réalité.
Je ne saurais vraiment dire ce que je cherche, ni pourquoi je m’acharne. Ce n’est pas la performance, ni le résultat, qui me motivent. Peut-être simplement ce besoin de faire. D’exister à travers cette pratique.
Avec le temps, j’ai cessé de partager mes images. Mais je continue. Par habitude. Par instinct. Pour ne pas avoir à me demander pourquoi.
J’avance seul, guidé par ce qui sort du cadre : l’accident, l’absurde, le presque rien.
Ce qui m’attire, ce sont les signes discrets d’un monde légèrement déplacé où les gens, comme la ville elle-même, laissent entrevoir une part de folie douce.
Peut-être que cette obstination est déraisonnable. Peut-être qu’il n’y a rien à trouver, peut-être que je suis fou.